A PROPOS DE LIVRATHLE 2.

Publié le par Amis de l'Athlétisme de la Vienne

 

Se plonger dans l’histoire, fut-elle sportive, est une volupté de fin gourmet. Vivre au présent et mieux appréhender l’avenir se nourrit de racines et il en est de savoureuses débouchant sur des rencontres qui ne le sont pas moins.

 

La préparation d’Athlétisme en Vienne 2, consacrée prioritairement aux clubs s’avère ardue, tant il faut chercher de la documentation « avec les dents » pour pasticher une célébrité !!! Ardue, mais ô combien attachante quand c’est la filière humaine qui exhume ses souvenirs. Je n’en veux pour preuve qu’un chef-lieu de canton, jadis nommé Couhé-Vérac, appelé maintenant avec méthode, simplement Couhé.

 

Le premier interlocuteur, l’ami Gégé Lacroix, précis, méthodique, nous avait bien déblayé le terrain –nous y reviendrons plus abondamment. Mais son complément chronologique, Henri Marchewicz, pétri de talents de conteur, posséde non seulement sur le bout des doigts l’histoire de son club, des athlètes très jeunes et de leurs parents, mais aussi les méandres des diverses organisations, les trucs et astuces de recrutement, d’entraînement ; et cache, oh si peu,  un humanisme dégingandé qui fait plaisir à voir et à entendre.

 

Nous nous sommes côtoyés dans les pelotons de cross avec l’instit-pédago (et dans son cas ce n’est pas une redondance), Les surprises n’étaient pas forcément à exclure, mais de cette urbanité galopante et écologique, naissaient toujours des contacts fructueux.

 

C’est ce que j’expliquais à notre Présidente Monique Authier, lorsque des immersions réitérées dans la campagne vivonnoise nous livrèrent enfin le sésame pour atteindre son logis. Le Peu de Tay, c’est une colline d’où le regard accroche des pâturages sur le fond de vallée, un joli bois sur la contre-pente.

 

Et c’est ici qu’Henri, dans une grande maison en cours d’aménagement, avec un grand terrain, nous a conté l’épopée d’un club –plus rural que lui, ce n’est pas possible- avec ses mille et une histoires, avec ses forces et ses faiblesses. Avec aussi ses digressions, sur la nature humaine, sur la marche du temps, sans oublier l’auto-analyse, le temps des vacances, la pêche à la ligne, les champignons. Ca nous éloigne de l’athlé ? Que nenni ! Nous y reviendrons.

 

Claude Bodin (25 janvier 2012)

 

Publié dans HISTOIRES D'ATHLETISME

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