QUELLE BELLE JOURNEE!
On peut le dire et l'acclamer: la vingtaine d'Amis de l'Athlétisme présents à ce classique rendez-vous de septembre, vaccinés et masqués, a passé une superbe journée! Nous avons eu une pensée pour ceux qui nous ont quittés ces dernières années: Juliette, René, Georges, Danièle, Bernard et bien sûr Alain.
Le matin, sur une initiative de Michel Métais, nous avons entamé une discussion: point de départ, le constat des faibles résultats des athlètes français en athlétisme aux JO, et la question de savoir comment y remédier localement en soutenant un et une athlète en vue de 2028. Gérard Lacroix a apporté son témoignage d'entraîneur où il apparaît que la meilleure façon d'aider un athlète c'est de lui fournir un travail ou une formation professionnelle, dans une structure capable d'assurer à la fois sa subsistance et un entraînement, par un allègement du temps de travail : exemples : Nicole Ravalalanirina et Jean-Paul Gomez. Aujourd'hui, peu d'entreprises sont prêtes à prendre un bon athlète sous leur aile pendant quelques années. Impossible pour les Amis de l'Athlétisme qui pourraient tout de même apporter de l'aide à une petite structure du CDA86 qui entraine les athlètes susceptibles d'aller aux championnats de France.
La discussion s'est ensuite élargie aux qualités qui font d'un athlète doué un athlète qui réussit: aimer l'entraînement (c'est un minimum), avoir la volonté de réussir, persévérer. Monique Wehn apportait le témoignage en sport collectif, d'un autre facteur: le facteur chance, chance de se trouver au bon endroit au bon moment, chance de rencontrer un entraîneur "entraînant".
Bref, nous reparlerons de ce projet quand Gérard nous présentera des propositions.
Après le repas en commun pris dehors, nous avons eu la chance de voir les dernières photos d'athlétisme de Jean-François Quais. Superbes! Qu'avons-nous fait après? Rien en apparence, des conversations par petits groupes, des souvenirs très drôles de déplacements en car: c'est Georges Bonnet franchissant les portes de l'internat du Grand Mazais pour réveiller les sportifs pour être sûr de les avoir sur le terrain, c'est Johny Wehn qui avec des lanceurs arpente la route de nuit entre Bourges et Issoudun à la recherche d'un car en trimballant un lourd trophée, c'est Michel Marolleau qui fait dévier les trains pour permettre à ses athlètes de participer aux interclubs (Ellevina n'a que la traversée à la course du terrain jusqu'au sautoir pour franchir la barre). Nous avons poursuivi jusqu'au soir dans les éclats de rire, avons dîné et nous sommes quittés avec un sentiment de satisfaction. Qu'est-ce que c'était bien! Merci à tous les présents pour ces grands moments de petits bonheurs! Monique Authier
ps: sur les photos Pierre Izaret et sa femme sont absents