Amis Athletisme de la Vienne

Notre amie Juliette Flamec vient de disparaître et tous ceux qui l'ont côtoyée s'en souviennent: partenaires et amis au sein de l'ASPTT et du Comité de la Vienne, nombreux jeunes athlètes aujourd'hui, adultes, tous, lui rendent un hommage appuyé.

Voici les mots de Claude Bodin: 

"On peut rappeler la place prépondérante que Juliette et François ont tenue dans l'animation de l'école d'Athlé de l'ASPTT Poitiers-. Altruiste de tempérament, JUJU cultivait des vertus d'humanisme et faisait régner la concorde dans ce vaste petit monde (des jeunes sportifs). Elle savait s'allier la sympathie et le concours des parents. Ses galons d'animatrice, François n'y était pas étranger, lui qui cumulait une prestation de qualité au sein de l'équipe vétéran de cross et le complément de l'animation des jeunes".

Voici les mots de Gérard Lacroix:

"Animatrice fantastique , j'avais parié le champagne le jour où elle réussirait à licencier  50 minimes filles et 50 minimes garçons. Elle a gagné 2 bouteilles de champagne! Merci Juliette pour ce dévouement pour tous ces jeunes pendant de nombreuses années."

quelques photos de Claude:

Monique Authier

Le dernier invité d'honneur lors d'une remise de récompenses des Amis de L'Athlétisme, remonte à 2008 en la personne de Pierre ALARD, multiple recordman, champion de France et international au lancer de disque sur les décennies 1960 et 1970, décédé en janvier 2019. C'est un grand plaisir que nous fait Maxime MAUGEIN d'accepter notre invitation en cette même année.

Licencié à l'EPA86, Maxime âgé de 27 ans, a débuté très jeune sa carrière sportive, d'abord par le judo puis par l'athlétisme dès l'école primaire. A l’adolescence, quelque ennuis de santé le freinent néanmoins dans ses entraînements et la compétition. Licencié à cette époque à l'ACHP (Athlétique club du Haut Poitou à Neuville), sous les conseils de Patrick POISSON, en minime il n'est autorisé qu'à la pratique du saut en hauteur, alors qu'il est avide de s'essayer à toutes les disciplines de l'athlétisme. Ce n'est véritablement qu'en cadet 2ème année qu'il peut enfin donner libre cours à sa passion de touche à tout, et en sport-études au lycée Camille Guérin qu'il se libère pleinement dans les épreuves combinées, dont la diversité lui permet de s'améliorer chaque année. Profitant d'un emploi du temps aménagé, il répond à la devise "mens sana in corpore sano", en obtenant son baccalauréat d'économie sociale avec la mention bien.

Entrant à la Faculté des Sports de Poitiers, il passe brillamment ses deux premières années de licence en Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives et obtient le diplôme universitaire en préparation physique. Parallèlement, il devient international par 6 fois en équipe de France des jeunes, avant de le devenir 4 fois en senior, au décathlon. Mais les exigences multiples de l'entraînement pour la pratique du décathlon, n'étant guère compatibles en France avec un parcours universitaire, il est obligé d'abandonner ses études durant quelques années, repoussant sa 3ème année de licence sur 2019 et 2020.

Au seuil de la classe internationale, il est peu aidé financièrement par la FFA, mais il poursuit sa carrière, établissant son 1er record de la Vienne en 2012 à 20 ans dans la catégorie Espoirs avec 7147 points au décathlon, le portant en plusieurs étapes à 7801 points en 2015, ce qui fait de lui le 33ème meilleur performeur français tous temps (il serait 4ème sur la saison 2019), et 2ème de la ligue Nouvelle Aquitaine derrière Christian PLAZIAT et ses 8282 points établis en 1996 lors des JO d'Atlanta, alors qu'il était licencié à l'US Talence et recordman de France dès 1990 jusqu'aux JO 2016, avec 8574 points.

Parmi ses meilleures performances notoires à l'étranger, nous retiendrons : 5m00 à Götzis (Autriche) en 2017, 2m01 en hauteur à Prague (République Tchèque) en 2017, 7m14 en longueur à New York en 2015, 7m10 à Valence (Espagne) en 2013, 51m42 au javelot à Tallin (Estonie) en 2015, 2'41"au 1000m en salle à Cardiff en 2013.

Bénéficiant d'un contrat hebdomadaire de 6 heures, rémunéré par EPA86 pour l'entraînement des jeunes, et de quelques dividendes par la FFA au titre d'interventions fédérales de formation au CREPS de Boivre, sentant qu'il ne peut plus progresser sans avoir recours à des moyens qu'il réprouve, Maxime a décidé de passer la main en cette fin de saison 2019, et entame une reconversion professionnelle de sponsoring, plus particulièrement dans le milieu de l'athlétisme et du hockey qu'il connait bien.

Souhaitons-lui la réussite qu'il mérite.

Texte : Robert MARZAC et Rémi FAURE,

Photos : Jean-Claude JARRY.

Sylvie et Salvatore sont originaires du département du Nord. Approchant la soixantaine, ils ont 2 enfants : Florian et Amaury.

Sur le plan professionnel, ils ont suivi un cursus scolaire et universitaire les conduisant à des diplômes d'ingénierie ou équivalence :

- Sylvie dans le domaine de la communication a obtenu un DESS (diplôme d'études supérieures spécialisées) auprès du CELSA de la Sorbonne (Centre d'Études Littéraires et Scientifiques Appliquées, devenu en 1985 École des Hautes Études en Sciences de l'Information et de la Communication), et est aujourd'hui chef responsable de projets en communication numérique, à la communauté d'agglomération de Grand Châtellerault.

- Salvatore de son côté est titulaire d'un diplôme d'ingénierie mécanique auprès de l'ICAM de Lille (Institut Catholique d'Arts et Métiers), et est aujourd'hui depuis 2001, chef de projet en recherche et développement en équipements automobiles chez Magnéti-Marelli à Châtellerault.

Sur le plan sportif, tous les deux, comme de nombreux autres parents, ont découvert l'athlétisme, en accompagnant leurs enfants Florian et Amaury à l'EAPC ( Entente Athlétisme du Pays Châtelleraudais), devenant parents bénévoles dès 2006 pour aider pendant les compétitions.

- Le pied étant mis à l'étrier, Sylvie est licenciée comme officiel depuis 2011. ce sera sa 10ème licence lors de la saison 2019-2020. Elle a une formation de juge départementale en sauts depuis 2011, puis régionale en 2013 et elle est entrée comme membre du bureau de l'EAPC en 2015.

- Salvatore, dans son adolescence et un peu plus loin, a pratiqué le judo, devenant ceinture noire avec plusieurs titres régionaux, participation aux championnats de France et a un diplôme d'arbitre régional. En athlétisme, il a une licence d'encadrement depuis 2011 à l'EAPC, une formation de juge départemental et régional en sauts depuis 2011, et a pris une licence athlé-santé en 2018.

Par leur présence totalement bénévole auprès de l'EAPC et sur les stades en compétition, ils répondent aux exigences de la FFA, à savoir que chaque club ait un nombre de bénévoles actifs et diplômés en adéquation avec le nombre de licenciés. Ils participent donc efficacement avec compétence, bonne humeur et gentillesse  à la pérennité de l'athlétisme français à tous les échelons.

Texte : Rémi FAURE,

Photos : Jean-Claude  JARRY

En présence de nombreuses personnalités des collectivités locales, des institutions associatives et sportives, et des dirigeants de clubs, mercredi 27 novembre 2019 en soirée, salle des Castors à Buxerolles, l'association des Amis de l'Athlétisme de la Vienne, pérennisant la tradition depuis 1959, tenait sa cérémonie de remises de récompenses aux meilleurs athlètes départementaux de la saison 2019.

Les inquiétudes légitimes du Président du comité Départemental Alain DEVAUX concernant la baisse des moyens et celles du nombre de licenciés, ne se ressentent pas dans le palmarès 2019, qui se révèle un cru de bonne qualité.

Chez les filles, nous retiendrons plus particulièrement dans les lancers Alexine LARRIU, championne et recordwoman de la Vienne et de la ligue Nouvelle Aquitaine, au disque de 1 Kg avec 41m96 et ses 13m74 au poids de 3 Kg, l'incontournable Sibylle RETOUR championne de France Masters plus de 35 ans par ses 47m71 au disque, Talia SOLITUDE deux fois championne de France Espoirs, en salle avec 14m97 et stade avec 14m44 au poids de 4 kg, et nouvelle recordwoman de la Vienne toutes catégories salle et stade par la même marque de 14m97. Zoé WASSELET, championne régionale Espoirs et Seniors survole le 400m haies en 63"16 ; Manon DOUTEAU accumule les titres de championne départementale, régionale et interrégionale de cross, et une belle 5ème place aux championnats de France. Marion HAMARD établit de nouveaux records de la Vienne Espoirs et Seniors en 7"51 sur 60m salle et 11"64 au 100m stade.

Chez les garçons, Aymeric LUSINE confirme, dans la durée sa place parmi les meilleurs coureurs nationaux de 800m avec 1'47"69, record de la Vienne salle, 1'46"18 stade et une sélection internationale à Glasgow lors des championnats d'Europe en salle. Johan AUGERON, le jeune et dynamique président d'EPA86, confirme lui-aussi au 5000m marche en 21'36"08. Bruno KABONGO s'affirme porteur d'espoir avec 6"86 au 60m salle et 10"82 au 100m stade.

Tant chez le filles que chez les garçons, ces performances n'occultent pas celles homogènes de la soixantaine d'athlètes récompensés.

Comme dirigeants bénévoles et méritants, c'est le couple Sylvie et Salvatore DI MATTIA de l'Entente Athlétisme du Pays Châtelleraudais, qui est mis à l'honneur par leur présence quasi permanente tout au long de l'année lors des compétitions, leur implication au sein de leur club, leurs compétences, mais aussi leur gentillesse et bonne humeur permanentes.

Onze ans après le regretté Pierre ALARD, Maxime MAUGEIN était l'invité d'honneur de cette manifestation. Souffrant d'une blessure récurrente au coude, il réalise néanmoins 7402 points au décathlon, loin de son record à 7801 points en 2015, 33ème meilleure performance française de tous les temps. Mais au seuil de la classe internationale et donc peu aidé financièrement par la FFA, sentant qu'il ne peut plus progresser sans avoir recours à des moyens qu'il réprouve, il décide, à 27 ans, de mettre un terme à sa belle carrière, entamant une reconversion professionnelle dans le sponsoring. Souhaitons-lui la réussite qu'il mérite.

Texte : Rémi FAURE,

Photos : Jean-Claude JARRY

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Comme tous les ans, le premier samedi de septembre (le 7 en 2019) fut l'occasion de retrouver, en toute simplicité, les bons copains des Amis de l'Athlétisme. Bienvenue à Richard Audiguet et à sa famille qu'un heureux hasard a conduits jusqu'à nous.  Une journée sans souci, une paëlla délicieuse apportée par Bernard, un jeu inédit de Claude, le plaisir d'être ensemble! Merci à tous les participants pour cette bolée de bonheur! Monique Authier

Vendredi 14 juin 2019, au gymnase Grandmaison à Poitiers, les athlètes des Ecoles d'Athlétisme de la Vienne, les Benjamins et les Minimes, filles et garçons furent récompensés par les Amis de l'Athlétisme de la Vienne. Il faut remercier la Commission des Jeunes du CDA86 d'avoir préparé une distribution  de lots fort attendus, ainsi que  le fit remarquer Alain DEVAUX, Président du Comité. Bernard DUCHÂTEAU a fait un gros travail de mise en images et en musique de la manifestation, merci à lui. Dommage que la salle, vraiment très pratique au demeurant, n'ait pas eu la possibilité d'être plongée dans l'obscurité. Cela n'a pas empêché tous les athlètes de monter sur les podiums avec un sourire franc et radieux qui faisait plaisir à voir. Très belle soirée!

Monique Authier

Il s'agit d'une table de cotation permettant d'obtenir la conversion d'une performance en nombre de points, pour toutes les épreuves, hors épreuves combinées, pour lesquelles les tables du décathlon, heptathlon et autres sont utilisées. Au début des années 2000, la FFA en introduisit les données dans  le logiciel LOGICA, évitant aux officiels d'aller compulser les 370 pages de l'ouvrage !!

A qui la doit-on ? Au Dr SPIRIEV (1932-2010), ingénieur bulgare en hydrogéologie, par ailleurs champion national du 400m haies, mais aussi féru statisticien de l'athlétisme. Marié en 1961 à une championne hongroise du javelot, il émigra en Hongrie où, à la fin des années 70, il peaufina son travail sur la base d'études préexistantes depuis le début du 20ème siècle, le publiant en 1982 sous le titre de "méthode de classement mondial" que l'IAAF * adopta officiellement sous le nom de "Table Hongroise".

Sébastian Coe Président de l'IAAF nous explique en préambule de cet ouvrage "Table de cotation de l'Athlétisme de l'IAAF", version révisée de 2017, que celle-ci est fondée sur des formules mathématiques complexes et constamment corrigées (2006, 2011, 2014, chaque mise à jour étant accompagnée d’une introduction des auteurs, paraphée depuis 2010 date du décès de feu Bojidar SPIRIEV, par son fils Attila, ce qui laisse bien sous-entendre que l'IAAF n'a pas la totale autorité de correction), afin de prendre en compte plusieurs critères comme le développement physique et athlétique des sportifs. Mais aussi parce que certaines performances et valeurs en points deviennent obsolètes.

Avec son fils Attila, ils ont créé à la fin des années 80 "All-Athletics.com", le site mondial de base de données de l'athlétisme où l'on retrouve des profils d'athlètes, résultats, nouvelles, photos, vidéos, statistiques, classements, etc.

Force étant de constater des différences physiologiques entre les athlètes masculins et féminins, il est difficile de comparer totalement les performances des deux genres. Le système comprend donc des tables de cotations différentes pour les épreuves masculines et féminines. C'est ce que l'on constate de manière générale en athlétisme chez les hommes et les femmes, les barèmes ne reflètent pas le même niveau, excepté les lancers et les courses de haies où le Dr SPIRIEV a dû composer avec la différence de poids des engins et la hauteur des haies. Pour illustrer ces différences physiologiques, voici un tableau comparatif des performances plein air et leur conversion en points selon la Table Hongroise :

La conversion des 4 records du monde chez les 2 sexes, dans 4 disciplines différentes (lignes 1 à 8) montre bien une homogénéité indéniable entre les résultats des hommes et des femmes, mais aussi entre les disciplines elles-mêmes. Ce qui démontre de toute évidence, que dans l'élaboration de ses tables de cotation, le Dr SPIRIEV a bien dû composer avec ces spécificités physiologiques. La comparaison des lignes 9 et 10 sur un 100 mètres couru en 9"73 par un homme et une femme, en est la preuve intangible.

Concernant nos interclubs, il arrive bien souvent que des clubs ne puissent pas présenter 4  spécialistes par épreuve. Dans ce cas, un ou plusieurs athlètes vont se dévouer et se faire violence pour apporter un minimum de points, parfaitement répertoriés par la Table Hongroise, dans l’escarcelle du total. Et c'est bien là une des facettes des interclubs, qui en font leur charme et leur noblesse dans une parfaite équité.

Cécile DERIEN - EPA86. 

* IAAF : Association internationale des fédérations d'athlétisme.

Vendredi 5 juillet 2019, à Nouaillé Maupertuis, Les Amis de l'Athlétisme de la Vienne ont tenu à honorer Georges BONNET à l'occasion de son centième anniversaire, survenu le 9 juin. Entouré d'une vingtaine de ses athlètes d'alors et de leurs familles, figure incontournable dans les années 1955 - 1980, il a joué un rôle prépondérant auprès de l'athlétisme départemental. Daniel TEXIER, président du cercle de Poitiers des Médaillés du Sport, lui a remis la médaille d'or de la Jeunesse et des Sports.

Tout en menant une carrière sportive internationale dans le handball à onze, qui à l'époque se pratiquait sur les terrains de football, ses études à l'INS (devenu l'INSEP), débouchèrent sur le professorat d'éducation physique, à Marseille, puis à La Rochelle où il encadra son 1er club d'athlétisme, et enfin à Poitiers en 1954 où il intégra l'ESPPEC (Entente Stade Poitevin Poitiers Étudiants Club), devenu sa seconde famille. Bien qu'il se défende d'avoir été plus animateur qu'entraîneur, lors des stages d'hiver et de printemps au CREPS de Boive, auprès des CTR Paul GRANGENEUVE puis Roland JAUNAY, c'est lui qui encadrait les lancers. De très nombreux lanceurs, de toute la région Poitou-Charentes, doivent à son œil avisé leurs excellentes performances d'alors et futures. Mais, tout en exerçant sa profession d’enseignant EPS auprès des Facultés de Lettres et de Droit de Poitiers, son objectif premier et acharné fut de faire de l'ESPPEC l'un des meilleurs et plus importants clubs de France, tant en qualité qu'en nombre de licenciés : 500 filles et garçons dans les années 1960 - 1970. Outre les entraînements au stade de la Madeleine, l'aide de son épouse Suzanne, fut déterminante, tant sur le stade qu'à leur domicile, assurant gîte et couvert à de nombreux athlètes les veilles de compétions. Au fil du temps, par une constante et habille politique de recrutement, il renforça l'équipe, jusqu'à obtenir son but en 1966 par le titre de champion de France interclubs de Nationale 2, devant le C.A. Saint Étienne et l'U.S. Melun. Pour l'anecdote, le 4x100m de l'ESPPEC, nettement plus performant sur le papier que celui de ses adversaires, aurait dû clore le suspens qui régnait dès les premières épreuves. Mais un mauvais passage de bâton anéantit les espoirs. Et il fallut la rage d'un Paul CORNOU déchaîné dans le relais 4x400m, pour inverser la situation et l'emporter in extrémis !!  En 1970, malgré ses récriminations justifiées et l'appui sans doute trop frileux de la municipalité, il vécut comme un déchirement la décision du Stade Poitevin, qui décida de se séparer de sa section athlétisme. Par générosité et clairvoyance, il incita, solution la plus avisée, ses athlètes "Pécistes" à rejoindre ceux de l'ASPTT Poitiers. Club au sein duquel, œuvrant plusieurs années durant, il permit de renouveler le titre de champion de France N2 en 1978.

A l'approche de la retraite, c'est une facette méconnue de sa personnalité qui s'est révélée au grand jour : il devint écrivain et poète, faisant éditer sur une trentaine d'années, pas moins de 20 ouvrages, romans et recueils de poésie, reconnus et primés par la presse nationale tel "Un si Bel Été", Les Yeux des Chiens ont Toujours Soif", "Un Jour Nous Partirons".... Il illustre parfaitement la formule des Anciens : Mens Sana In Corpore Sano"....Longue vie encore à toi, Georges.

Monique et Rémi